
PREPAR : les membres du CPP Nord-Kivu se réunissent à Butembo
Dans le cadre de la réalisation des activités du projet PREPAR, le CPP Nord Kivu a tenu sa deuxième réunion du 28 au 30 mars 2016 en vue d’évaluer les avancées des activités relatives au dossier de plaidoyer sur l’accès au crédit agricole à travers le FONADA et de préparer le prochain atelier de la validation des outils de plaidoyer.
Le PREPAR prévoit des réunions du Comité de Pilotage Provincial. La première réunion, consacrée au partage du contenu du projet PREPAR et de la composition du CPP et ses deux groupes de travail pour le Nord Kivu, a eu lieu en juillet 2015. Elle a conduit à une compréhension commune par les membres du CPP des objectifs, résultats et activités à mettre en place pour une exécution efficace du projet. Cette réunion a permis la préparation du premier atelier, la compréhension et l’attribution des cahiers de charges des organes de pilotage et d’exécution nationaux (CPN, Groupes de Suivi plaidoyer, communication et participation) et provinciaux (CPP, Groupes de Travail communication et plaidoyer). La méthodologie FACT a été présentée aux membres du CPP. Et les maquettes de conception des rapports afférant au projet ont été partagées. La deuxième réunion du CPN vient d’être organisée à Butembo du 28 au 30 mars 2016.
Evaluation de la première phase du projet
Les dossiers de plaidoyer concernant les quatre thématiques prioritaires et les trois thématiques transversales que sont le genre, l’environnement et l’inclusion des jeunes ont été élaborés et les outils développés pour être exploités dans la mise en œuvre des actions de plaidoyer.
Le FONADA au menu
Après cette brève présentation, Ivan Godfroid, représentant régional de VECO RDC, a rappelé aux participants le contenu du dossier de plaidoyer pour la mise en place du FONADA, afin que chacun se l’approprie davantage. En introduisant la présentation de ce dossier, il a été constaté que sur les 12 participants à la deuxième réunion du CPP Nord Kivu, 50% ont déjà lu le dossier et 90% avait participé à la préconception de ce dossier de plaidoyer lors de l’atelier de Goma. La compréhension de ce dossier a également suscité la question de savoir pourquoi l’accès au crédit agricole par les paysans est important. Le grand défi est de donner le sens à la souveraineté alimentaire comme un défi d’intérêt national et pour la progéniture nationale. Il faut que le message qu’on veut faire passer ait un sens réel sur la promotion d’une agriculture familiale. Il faut arriver à convaincre l’opinion qu’aucun pays ne peut se développer sans passer par une agriculture bien organisée. Les participants se sont rappelé aussi l’approche qu’on avait poursuivie pour la préconception et la production du dossier. En rappel, la méthodologie utilisée était de passer par les expériences d’autres pays (Centenary Bank de l’Ouganda, Coris du Bourkina Faso et Robobank de la Hollande) mais également d’analyser les services offerts par les microfinances et les tentatives de l’existence de la BCA, Banque du Crédit Agricole en RDC et ailleurs, comme au Cameroun. Une analyse des systèmes de crédit agricoles réussis dans d’autres pays avait conduit les participants à constater que que le portefeuille réservé au crédit agricole par les banques commerciales ne dépasse jamais 20%. Un autre facteur de réussite est que ces banques ont mis en place un plan de suivi de ceux qui reçoivent du crédit agricole, avec des agronomes professionnels. Tel est le cas de Centenary Bank de l’Ouganda. Ainsi, il avait été conclu de travailler avec les banques et les IMF existantes et d’utiliser le FONADA comme un levier qui couvrira une partie du risque des institutions financières à condition que celles-ci acceptent de s’engager dans le crédit agricole. Ce schéma illustratif montre ce système de collaboration entre FONADA, Banques et IMF, les coopératives, les OP et les producteurs agricoles.
Impliquer les producteurs
Les producteurs devront être impliqués dans la gestion du fonds national de développement de l’agriculture, notamment par une représentation institutionnelle du mouvement paysan dans les organes de décision du fonds. Comme 70% de la population congolaise sont des producteurs agricoles, 70% du FONADA devrait être réservée à cette agriculture familiale. Pour y arriver il faudra que cette part soit bien précisée dans les mesures d’application du FONADA. Les OP ont aussi proposé que le FONADA se dote d’un département spécialisé en agriculture familiale, dont le mandat sera de développer des produits bancaires spécifiques pour les agriculteurs familiaux engagés dans des filières agricoles porteuses.
Jean Baptiste Musabyimana
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